Rappelons-nous que notre cerveau est une très vieille machine câblée sur un mode de survie, comme si nous étions encore au temps des cavernes et que nous étions en danger tout le temps. Nous le vivons notamment dans nos peurs (du manque, du rejet, de l’abandon,…). Le problème est que dans notre société nous pouvons tout faire, tout devenir, tout créer ! 1 millions d’entreprises ont été créées en France en 201, et c’est 17% de plus qu’en 2020.
J’appelle cela un problème car pour notre cerveau, ce « tout est possible » crée des signaux de danger (équivalent à un animal sauvage qui serait prêt à nous dévorer) : la comparaison avec celles et ceux qui réussissent, la peur de ne pas faire sa place, et j’en passe.
Il existe une solution selon Ludovic Leroux, expert en neurobiologie : remplacer le signal de danger situé dans le système nerveux sympathique, par un signal de lien, de connexion, de joie, de compassion du vagal ventral. Lors d’une conférence à laquelle j’ai assisté ils nous a simplement proposé de nous relier à tous les moments de joie, d’amour, dans lesquels nous nous sommes senti.e.s en sécurité, protégé.e.s, vu.e.s, entendu.e.s, aimé.e.s.
En déclenchant cette autre biochimie intérieure, nous stoppons le système de danger pour regarder tout ce qui est déjà présent dans notre vie, toute la chance que nous avons. Cette idée me semble prioritaire si vous aussi vous êtes en quête du sens de votre vie. Elle propose de se connecter d’abord à tout ce qui est déjà en vous de bon et d’agréable, pour continuer de chercher cela dans vos sens-ations !
À quoi bon chercher un sens à sa vie si c’est pour vivre le quotidien pris au piège de nos pensés auto-critiques, nos peurs de l’avenir,… Faites comme la petite fille du conte que je vous invite à relire 🙂
Vous avez peur de l’avenir ? Un joli conte pour vous aider